Wednesday, 6th October 2010

Imaginons pour oublier

Posted on 04. Oct, 2010 by thomasmatagne in France

Cérémonie d'accueil à Tianjin

Toute cette opacité, lenteur et répétition sont bien arides et difficiles à digérer (voir le post précédent). Pas grand chose analyser concrètement, alors laissons notre imagination cavaler.

On se prend à plus de légèreté en imaginant un monde merveilleux où les discussions auraient été conclues il y a trois ans (à Bali), garantissant au monde un avenir commun relativement heureux. On ne serait pas ici aujourd’hui, mais à surveiller les groupes techniques établis sous l’égide de l’UNFCCC pour organiser l’action. Nous serions en train de nous intéresser aux premières statistiques positives conséquentes au déblocage rapide de fonds pour aider les plus vulnérables. Ces fonds auraient par exemple permis de sauver plusieurs dizaines de milliers de personnes au Pakistan : l’adaptation passe notamment par l’organisation de systèmes d’alertes des populations et le développement des secours. Mais ce rêve est pure folie.

On imagine alors un monde un peu moins parfait : à Copenhague, un accord global aurait été acquis, bien qu’imparfait, il aurait permis d’organiser la base d’une justice internationale, une vision au moins pour les 20 ans à venir. Nous serions alors dans les négociations des accords d’opérationalisation du traité, ratifié par l’ensemble des Nations. Discussions techniques, difficiles, mais concrètes. C’est encore trop demander.

Alors, fatigué de ce réformisme qui n’avance pas, on imagine dans un élan révolutionnaire un monde dans lequel les négociateurs techniques et surtout leur responsables politiques seraient enfermés dans un centre de conférence, avec interdiction d’en sortir tant qu’un accord n’est pas trouvé. Enfermés par la ferveur populaire mondiale. Enfermés physiquement ou enfermés moralement. En 15 jours ce serait réglé. Toujours un pur fantasme puéril.

Une option un peu plus réaliste encore (et fondée sur la théorie économique classique de la protection des biens communs) serait de taxer les négociateurs et leurs responsables politiques à mesure que les négociations durent (le temps qui coule est un bien commun qui se détruit) : -10% de salaire après 1 an, -50% après deux ans, -90% après trois ans…

Une autre solution toujours plus réaliste serait de faire payer les responsables politiques par l’intermédiaire de ce qui leur permet d’accéder à leur fonction (et à leur salaire) : les élections. Certes cela ne concernerait pas l’ensemble du monde, mais déjà un nombre important d’entre eux. On se prend alors à imaginer que les citoyens iraient voter sur la base de l’échec de leur dirigeant sur le climat. On imagine une mobilisation citoyenne internationale qui enverrait un signe tellement fort que les nouveaux gouvernements ne pourraient qu’adopter des positions très positives pour le climat. On imagine, on imagine… un peu de réalisme, que diable !

Soyons réalistes donc. Voilà vingt ans que nous avons de fortes présomptions que les émissions de GES ont un effet sur le climat. Malgré quelques incertitudes, nous disposons de données scientifique de long terme qui ne permettent plus d’en douter aujourd’hui : notre climat change et nous connaissons les causes. Voilà 18 ans que la communauté internationale s’est éveillée (signature de la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques de 1992) à la suite de la mobilisation scientifique. Voilà 18 ans que l’on tourne en rond. Alors même que nous savons que les échéances approchent : il nous faut atteindre le maximum des émissions mondiales autour de 2015, si nous voulons limiter les impacts négatifs autant que possible (i.e. avoir environ 50% de chances de ne pas dépasser 2°C de réchauffement en 2100). Or absolument rien pour l’heure, ne permet de penser que cela se produira. Nous connaissons seulement des séances de réunions onusiennes qui se succèdent.

Après le réalisme vient le cynisme. On se prend à imaginer avec amertume que les négociations ont au moins le mérite de créer de l’emploi. Emplois directs : pour les fonctionnaires négociateurs, les organisateurs, les prestataires de service, les ONG, les think tanks… Emplois indirects : compagnies aériennes, hôtellerie, restauration, logistique… Un négociateur me faisait part l’année dernière d’une réflexion qui me paraissait alors bien extrême : et si cela arrangeait bien du monde que les choses trainent gentiment ? En fait, il suffit que cela arrange quelques uns pour que la situation soit bloquée. Que certains aiment bien les voyages, les indemnités, les buffets à volonté, les cérémonies d’ouverture…

La tête froide, on revient sur l’idée qu’il est peu probable que les discussions bloquées soit principalement le fait des intérêts personnels à court terme. Cependant, il ne faut tout de même pas négliger le rôle des situations personnelles dans ce genre de machinerie gigantesque. Et oui le climat est bien une question mise entre les mains des humains, aussi imparfaits soient-ils. Ainsi soit-il.

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Negotiator Tracker - Thomas Matagne


Thomas Matagne

Thomas Matagne, 23 ans, finit ses études en master Sciences et politiques de l'environnement à Paris. Il a participé à la COP15 en tant que membre de la délégation d'un PMA (« pays moins avancé ») et continue son travail sur les changements climatiques pour plus de justice inter- et intra- générationnelle... read more»


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